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Colette, mon amie, ma soeur

8 mars 2012

Aujourd'hui, le 8 mars 2012

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Je pense souvent à toi Colette.  Tu me manques.  Je m'ennuie de ta force tranquille, de ton calme, ton respect, ton amour pour la vie et pour les tiens.  Ton amitié aussi.

J'aimerais tellement que tu reviennes, qu'on se dise les vraies choses comme vers la fin.  Que dans tes yeux je lise que tu es enfin heureuse et que tu ne veux pas nous quitter.  Que tu veux vivre avec un grand V.  Encore plus que tu n'as vécu.

Je m'ennuie de toi Colette et de ta joie de vivre, de ta bonté à mon égard.

Après toutes ces années passés à grandir et devenir femmes ensemble, je veux aujourd'hui, te souhaiter bonne fête, bonne journée de la femme.

Tu seras toujours dans mon coeur, ma soeur, ma confidente, mon amie.

Où que tu sois, je te salue ma grande.

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18 avril 2010

Ma solitude

18 avril 2010

Cette solitude qui parfois me pèse

Colette,

Je t'écris parce que tu me manques.  Parce que ton ouverture et ta solide affection me manquent.

Tu sais, hier soir, je me sentais si seule. 

Je ne pouvais pas et j'ai choisi de ne pas partager mon chagrin de perdre Michel Chartrand avec qui que ce soit de mon entourage.

Je ne pouvais dire que je souffrais de perdre, par son départ,  tout un pan de ma jeune vie adulte, Surtout la perte de mes buts, de mes rêves pour moi et pour le Québec.

Hier, j'ai un peu plus enterré mes idéaux et mes rêves d'un Québec solide, indépendant, soucieux de l'autre. Un Québec-pays.

Déjà de constater ce qu'est devenu le PQ c'est assez pour me démotiver.  Et puis, nous avons perdu Falardeau et maintenant Michel...

Oh, je sais bien Colette que tu t'y intéressais de loin.  Que c'était moi qui était la plus militante des deux. Et c'était bien normal.

Tu es partie au bon moment.

Tu ne verras pas la lente décrépitude dans laquelle nous plonge allègrement nos politiciens.  Tu ne seras pas offensée de voir les femmes voilées complètement défaire ce que nous avons mis tant de temps à obtenir:  notre liberté d'aller et venir partout les cheveux au vent, celui-ci caressant  ou crispant la peau de nos visages.

Tu es partie en t'inquiétant pour tes enfants.  Mais ils vont bien Colette.  Je les aime

Si tu savais comme tu me manques!

Mais peut-être es-tu là tout près à savoir que je souffre. Que je suis désabusée.

Et que  je me sens seule. Même parmi le monde.

Je n'ai pas écrit sur le forum. Pourquoi j'écrirais? 

Des fois, je suis comme Chartrand... je dérange au cube.

J'ai eu au moins Facebook oû 2-3 personnes sont intéressées et sont même aussi impliquées que moi.

Cette solitude qui pèse n'a pas pour unique origine le manque d'intérêt de mon entourage.  Elle est parfois là sans raison apparente.

On est toujours seuls.  Mais ça c'est une autre histoire.

Qu'il me suffise de te dire qu'hier, je me sentais bien isolée dans mon petit semi-détaché.

Et je sais que ce n'est que temporaire.  Cela passe comme le reste, comme la vie.

Et non, je ne suis pas déprimée.  En tout cas, pas une vraie déprime.  Juste un ras-le-bol de constater.

Je n'ai pas beaucoup communiqué avec mes connaissances et amis afin d'en parler car je ne voulais pas sentir le désintérêt dans leur voix.

Même Sylvain était plus préoccupé par le hockey et les Canadiens que par le scandale du PLQ et des funérailles de Chartrand.

Il s'y intéresse mais beaucoup moins que moi.  Il est tout de même né en 1965!

Alors, cette semaine, je n'ai rien écrit sur le forum.  Je ne m'y sens plus aussi bien qu'avant.  Je prend mes distances.

Oh, je ne dis pas que je n'écrirai plus. J'ai besoin d'une ou deux personnes qui soient de VÉRITABLES amies et pas juste des amies facebook...

Ca viendra.  Mais ma belle Colette, si tu pouvais m'aider un peu.

A trouver une vraie copine, une qui ne me dise pas quoi faire, quoi penser et qui ne me juge pas, peu importe mes choix, peu importe la tangente que ma vie ou mes idées peuvent prendre, cela m'aiderait à supporter cette absence de toi, si lourde parfois.

J'aurais voulu que tu sois encore avec nous.  Mais, si tel était le cas, nous verrions-nous comme avant?  Nous côtoierions-nous plus qu'avant?

Nous avons laissé la vie, la course folle nous éloigner et heureusement que toi et ta maman avez eu l'idée brillante de nous réunir une fois par mois afin de passer du temps ensemble.

J'ai du chagrin ce matin Colette.

Du chagrin de t'avoir perdu, d'avoir perdu mes illusions sur les québécois, d'avoir perdu René Lévesque, Pierre Falardeau et Michel Chartrand...

Si tu veux Colette, reste près de moi, en autant que cela ne nuise pas à ton retour vers la Lumière.

Je t'aime (est-ce nécessaire de l'écrire?)

Ta soeur.

29 mars 2009

Lettre à Gaston

Et oui!  C'est ton anniversaire!

Un beau chiffre rond!  Ce soir, nous tenterons de ne pas trop insister sur le "5 - 0".

Permets-nous toutefois de te dire que depuis ta naissance, tu nous a donné 50 années de joie, de bonheur simples, de fierté et de satisfaction.

Nous avons déjà bien parlé de tes petites frasques d'enfant.  Mais qu'est-ce qu'un enfant qui ne fait pas sourciller ses parents?  Qu'est-ce qu'un petit garçon qui grandit sans être espiègle?

Nous avons toujours su, dès le premier jour que nous avions décroché le gros lot avec toi.

Ta petite frimousse souriante, ton petit air de dire:  Attendez, vous autres!  Vous n'avez pas fini avec moi!

Et cette qualité rieuse qui ne t'a jamais quitté.  Ce goût de jouer des petits tours, de mordre dans la vie à pleine dents. 

Et ces souvenirs qui remontent à la surface: toi qui voulais les cheveux longs et nous qui voulions tes cheveux courts comme il sied à un petit gars!

Et toi qui veut un "drum"  et nous qui n'en croyions pas nos oreilles!

Toi et ton adolescence.  Toi et ton charme fou, ton amour filial discret mais jamais démenti.

Tu nous rends fiers de t'avoir conçu.  Il nous fait plaisir de t'avoir guidé dans cette vie.  De t'avoir vu faire tes premiers pas dans cette kermesse qu'est la vie.  De t'en être si bien tiré. De nous avoir comblé de ta présence, de nous avoir donné Danielle ton épouse, qui est notre assurance que tu es aimé pour toi-même tel que tu es.  Et tes beaux enfants qui réussissent à rester équilibrés dans l'incertitude qui nous encercle.

Merci Gaston d'être devenu un adulte si accompli, un père et un époux exemplaire.  Oui, oui!  Exemplaire.

Merci Gaston d'être un homme, un vrai.  Sincère, responsable, équilibré, aimant la vie, la bonne chère et bien sûr... sa femme.

Merci Gaston d'être ce que tu es:  nouss sommes si fiers de t'avoir donné la vie.  Merci d'être aussi présent dans nos vies, de nous entourer de tes gentillesses, de nous rendre tous les petits services qui nous facilitent la vie. Merci d'être près de nous et de nous combler.

Ta vie est un  hommage à la Vie.  Puisses-tu vivre encore 50 autres belles années et merci pour Tout.

Tes parents.

16 mai 2008

Je m'ennuie de toi

Colette,

L'hiver dernier, alors que j'observais tous ces gens qui s'étaient déplacés pour te rendre hommage et te saluer une dernière fois, il m'est venu à l'esprit, en les écoutant parler de toi que chacun avait un souvenir précieux qu'il portait dans son coeur, un moment particulier qu'il chérissait tendrement.

Chacun de nous pourrait faire une jolie mosaïque de ses souvenirs, et cette magnifique oeuvre d'art ne réflèterait pas encore toute la beauté de ta vie, toute la beauté de ton âme.

Pour tes parents, tu fus le bébé rieur, la petite fille curieuse, la jeune adolescente active, la femme accomplie.  Surtout tu seras toujours le symbole de leur amour.  Ils t'ont magnifiquement accompagnée tout le long de ta vie.  Dans tes joies et tes peines.  Dans tes triomphes et tes déceptions.

Ils t'ont si bien aimée, si bien élevée que tu es devenue un exemple pour nous tous.

Que nous soyons réunis ici en l'Église portant le nom de Sainte-Famille n'est pas un hasard. Car pour toi, la famille était importante.  Autant celle dont tu es issue que celle que tu as fondée.

Tu étais une rassembleuse Colette.  Tu aimais recevoir, donner,  réunir autour de toi tes proches et tes amis.  Et nous formions tous et toutes une grande chaîne d'amour et d'amitié.

Ton frère Gaston qui t'aime tant et qui t'a accompagnée jusqu'à la fin. Danielle, son épouse et leurs enfants sont ici aussi, tu les vois.  Ils ont tant partagé avec toi.  Tu leur manques.

A Robert et Julien, à Claude et Noémie, tu as donné le meilleur de toi-même.  Tu es dans leur coeur à tout jamais.  Ils t'aiment de toutes leur fibres.

Tes enfants font bonne figure, ils sont braves, ils sont courageux.  De là-haut, tu les vois, tu veilles sur eux, tu les protège.  J'en suis certaine.

Toute la famille, tous tes amis, tous ceux qui t'ont côtoyée, t'ont appréciée.  Tu as fait du bon travail sur cette terre ma belle Colette, tu as rempli ta mission.

Pour moi, tu le sais, tu as été un exemple à suivre, tu es ma soeur malgré que nous ne soyons pas du même sang.  Je t'aime et je ne te l'ai pas assez dit.

Ce matin, nous tenons à te redire une fois de plus notre amour pour toi, notre chagrin de ne plus t'avoir parmi nous et aussi notre fierté de t'avoir connue.  De t'avoir eu dans notre vie.

Enfin, nous savons que tu es avec nous.  Que tu nous accompagneras dans cette vie.  En attendant de nous accueillir dans l'autre.

Mais, en attendant... je m'ennuie de toi, ma soeur, mon amie.  Nous nous ennuyons de toi, Colette.

10 mai 2008

La véritable amie

Lorsque nous nous demandons quelles personnes dans nos vies sont le plus importantes, nous nous rendons souvent compte que ce sont celles, qui au lieu de nous donner plein de conseils ou de solutions, ont plutôt choisi de partager notre peine, de toucher nos blessures avec une main tendre et douce.  L'amie qui peut garder silence avec nous dans nos moments de désespoir ou de confusion, qui peut rester à nos côtés lors des maladies et des deuils, celle qui peut tolérer de ne pas tout savoir, ne pas tout guérir et fait face avec nous à la réalité de notre impuissance... Celle qui nous aide à comprendre que peu importe ce qui arrive dans le monde extérieur, être présent l'une à l'autre est ce qui importe vraiment.

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10 mai 2008

Pour Colette

Musique pour ma soeur qui est aux cieux.  Je t'aime ma belle grande!

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Je m'ennuie de toi petite soeur....

10 mai 2008

Pour Colette et toutes nous autres finalement

10 mai 2008

Rien

Si simple.  Si dificile à la fois.  De dire:  Tu me manques. 

De dire, d'écrire.  Tu n'es plus là.  Plus jamais.

Pas de mots, pas de soupirs.  Que des larmes chaudes, salées.

Qu'un vide au fond de moi.  Une angoisse.  Un chagrin.

Je t'aime.

10 mai 2008

Des photos de ma soeur

  Colette_3_002Un party du Jour de l'An au chalet il y a un peu plus de 15 ans, à Bellefeuille au chalet de nos parents.

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Colette_3_005 Ici, avec son fils Julien alors qu'il avait deux ans à peine, au lac en face du chalet de nos parents, il y a près de 20 ans.

Colette_3_003Photo un peu plus récente ici, il y a une dizaine d'années chez Colette, Noémie devait avir environ 3 ans.

Colette_3_006Cete photo encore plus ancienne, toujours au chalet avec Julien vers l'âge de 4 ans environ.

Colette_3_007Au Mariage de Gaston son frère, à Bellefeuille, anciennement, Notre-Dame de la Salette.  Au premier plan, on voit le frère de la mariée, sa mère, Danielle, Gaston, la maman de Colette et Gaston, leur père et la grand-mère de Colette.  A droite, un peu tourné de côté:  Robert, le premier conjoint de Colette et le père de Julien.

Colette_3_008Vieille photo ratée des 4 filles à un party de St-Valentin autour de 1986... Gloria, Danielle, Denise et Colette!

Colette_3_004Colette avec le sourire aux lèvres et la coupe de vin. 

10 mai 2008

Je suis triste aujourd'hui

je suis mélancolique.  Ma soeur est malade.  Très malade.  Elle nous quitte lentement.  J'ai encore un filet d'espoir.  Et elle aussi.  Voici ses photos

Elle veut retourner à la maison.  Mais, elle requiert des soins 24/24.

Je l'ai vue hier à l'hôpital. 

Il y a longtemps que sa merveilleuse chevelure de lionne dorée est tombée.  Elle a perdu du poids, ne mange pas beaucoup.  Sa peau a changé de texture, de couleur, on ne voit que ses magnifiques yeux verts dans son visage.  Ma belle chouette, ma petite grande soeur.

Je pleure oui, mais, je suis surprise de ne pas être plus en colère contre la Maladie, contre la Mort qui attend pas loin.  Je suis surprise et pourtant je ne devrais pas l'être:  j,ai toujours cette réaction:  je suis tout d'abord estomaquée, dépourvue de réactions apparentes.  Stoïque presque mais je veille au grain, je suis prête à fighter s'il le faut...puis, la peine s'installe, le chagrin.  Enfin, parfois, parfois, la colère, la sainte colère me gagne et là. je deviens à mon tour une lionne ou plutôt un bélier qui rue, qui fonce, qui attaque.

Un peu, parfois comme Don Quichotte qui se frappe contre des moulins à "vent".  Mais, souvent j'ai raison d'être fâchée surtout quand je me sens impuissante, sans contrôle sur les événements.

Je prie pour elle, je pense à elle.  Je suis avec elle.  Là, tout près, je veille sur son sommeil.  Je demande même à mon ange gardien de prendre soin d'elle, de l'accompagner.  Moi, je peux attendre.  Je vais bien, moi!

Il pourra toujours revenir mon protecteur céleste!  Il a bien dû en voir de toutes les couleurs avec moi depuis tant d'années!

Elle n'en aura pas trop de deux des archanges, ma Colette!

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